Evènement le samedi 8 Décembre, de 10h00 à 13h00 sur le Pavillon de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) - Zone E du site de la COP24
90 % des impacts associés au changement climatique affectent nos sociétés à travers le cycle de l'eau (5ème rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Sécheresses, inondations, désertification constituent une menace pour la sécurité hydrique et, au-delà, pour la sécurité énergétique et alimentaire de nos sociétés. L’événement a pour objectif de valoriser la francophonie comme une opportunité d’échanges entre bassins des fleuves du monde entier pour identifier et mettre en oeuvre des solutions d’adaptation au changement climatique. Il présentera les actions d’adaptation au changement climatique mises en oeuvre dans les bassins du monde entier. Un événement proposé par les Gouvernements du Sénégal, de la France et du Royaume du Maroc, organisé par les Alliances Mondiales pour l’Eau et le Climat (AMEC)

800 personnes se sont réunies à Lyon le 15 novembre à Lyon pour échanger sur les solutions d’adaptation face au changement climatique en présence de M. De Rugy, ministre de la transition écologique et solidaire, Jean-Louis Etienne, les présidents des 7 comités de bassin et de nombreux élus, décideurs économiques et experts. Retrouvez toutes les informations du colloque, vidéos des temps forts, documents à télécharger, synthèse des ateliers etc.

Les zones situées à proximité des cours d'eau offrent un potentiel de protection rentable contre les inondations et d'amélioration de la santé de l'écosystème fluvial dans son ensemble. Selon une note de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), le rétablissement des plaines inondables européennes vers une situation plus proches de leur état naturel contribuerait à la réalisation de plusieurs politiques de l'Union européenne. Selon les estimations, 70 à 90 % de la superficie des plaines inondables d'Europe serait écologiquement dégradée.

La 6ème lettre d’info du Collectif National Sciences Participatives Biodiversité octobre 2018 est parue. Les internautes y trouveront des évènements passés et à venir concernant le Collectif et plus largement les sciences participatives en France.

Les Rencontres Migrateurs de Loire sont organisées tous les 2 ans par LOGRAMI (Loire Grands Migrateurs). Elles ont pour objectif de présenter aux principaux acteurs un état des lieux des populations de grands migrateurs du Bassin de la Loire en comparaison à d'autres grands bassins français, les études récentes concernant la dévalaison et enfin les connaissances sur la vie océanique de ces migrateurs. La 9ème édition aura lieu les 12 et 13 mars 2019 à Nantes (Salons des Floralies, quai Henri Barbusse), les inscriptions sont gratuites et ouverts à tous.

Une étude réalisée par des scientifiques de l’Université du Pays Basque, dont les résultats ont été publiés dans Science, révèle que les particules d’argent dissoutes dans l’eau provoquent des troubles dans l’organisme des espèces aquatiques (poisson-zèbre : Danio rerio).

Par la mesure de 10 traits morphologiques sur plus de 9 000 espèces de poissons d’eau douce, une équipe de chercheurs du laboratoire Évolution et Diversité Biologique (EDB – CNRS/IRD/UT3 Paul Sabatier) et du Centre pour la biodiversité marine, l'exploitation et la conservation (MARBEC – CNRS/Univ. Montpellier/IRD/Ifremer) vient de montrer que près de 90 % de la diversité morphologique mondiale de ces poissons est supportée par moins de 5 % des espèces. Ces résultats publiés dans la revue Global Ecology and Biogeography parue le 16 novembre 2018 soulignent la nécessité de conserver non seulement les espèces déjà en danger, mais également de prêter attention aux espèces à morphologie extrême, car leur disparition pourrait affecter l’intégrité fonctionnelle des écosystèmes aquatiques.

Les rivières sauvages ont vu les populations de poissons, d'amphibiens et de reptiles chuter de 83% en un peu plus de 40 ans. Les écosystèmes d’eau douce se dégradent effroyablement depuis 1970 et les populations de poissons s’effondrent. C’est un des constats mis en avant par l'Indice planète vivante (IPV) publié début novembre par le WWF. Cet article de presse fait référence et s'appuie sur les données chiffrées accablantes extraites du rapport "Planète vivante 2018".  L'IPV qui mesure l’évolution de la biodiversité entre 1970 et 2014 souligne que sur 880 espèces de mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons observées, les populations ont chutées de 83% soit 4% par an en moyenne.

Le 25 octobre dernier, l'Apér'Eau Sciences de l'Office de l'Eau de la Guyane portait sur les poissons de Guyane : un monde à découvrir. Dans cette vidéo, Damien Monchaux du laboratoire HYDRECO décrit les différents habitats des poissons des eaux douces et les poissons associés.

La jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes) est une des principales espèces exotiques envahissantes (EEE) des écosystèmes lentiques et lotiques de Guadeloupe. Cette plante aquatique a déjà fait l’objet de plusieurs chantiers d’éradication ou d’endiguement, à partir de techniques de lutte mécanique. Mais afin de proposer une alternative complémentaire à cette approche, une équipe de la Société d’Histoire Naturelle de L’Herminier en partenariat avec la DEAL Guadeloupe et l’Université des Antilles (Campus de Fouillole, Guadeloupe), a engagé une étude sur l’allélopathie appliquée à la jacinthe d’eau. Les premiers résultats obtenus permettent d'envisager comme possible le développement d'un dispositif de lutte allélopathique contre la jacinthe d'eau et probablement d'autres espèces envahissantes des zones humides des Antilles.

Le 15 novembre 2018 se tenait à Paris le « Forum des gestionnaires » organisé par l’Agence française pour la biodiversité (AFB) sur le thème : « Natura 2000, suivre et évaluer pour mieux gérer ». Les présentations des séquences thématiques sont disponibles :
- surveillance de l’état de conservation ;
- suivi et évaluation des mesures de gestion ;
- adaptation de la gestion.

Après un fort et rapide déclin en Europe au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la Loutre d’Europe, Lutra lutra (Linnaeus, 1758) a survécu dans une série de noyaux de populations isolés d’où elle a entrepris la recolonisation de nombreux territoires. Une série d’études a tenté de mieux comprendre les raisons de l’expansion rapide de cette espèce rare et emblématique. Le développement récent de méthodes moléculaires a permis de développer diverses études de suivi des populations de loutres. Une part croissante des études génétiques sont basées sur la collecte et le génotypage d’indices de présence laissés par les individus, ne nécessitant pas la capture, ni même l’observation de l’espèce. Ces études ont permis d’améliorer nos connaissances concernant la biologie de la Loutre, de l’estimation de la taille des populations à la dynamique de l’espèce. Cette synthèse fait le point sur les études génétiques réalisées sur la Loutre en Europe.

La Commission internationale pour la protection du Danube (ICPDR) a signé un accord avec la direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) de la Commission européenne pour lancer une étude visant à déterminer les moyens de préserver les stocks de poissons à la frontière roumano-serbe. Cette action constitue une étape importante dans le cadre des efforts visant à sauver les esturgeons du Danube de la disparition, objectif central de la stratégie de l'UE pour le Danube.

La 14e conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB)  s'est tenue à Sharm El Sheikh, en Égypte, du 13 au 29 novembre 2018. Pour Gilles Kleitz, directeur du département Transition écologique et Ressources naturelles à l’AFD, c’est une étape importante pour la préparation d’un accord global en 2020 sur la biodiversité, qui permettra enfin une meilleure prise en compte du capital naturel et des écosystèmes dans l’économie mondiale.

La deuxième édition du Forum Biodiversité & économie, intitulé "Entreprises et biodiversité, le temps de l'action" se tiendra à Paris, les 17 et 18 décembre 2018. L’événement est destiné aux acteurs du monde économique qui contribuent à la préservation et à la restauration de la biodiversité et de ceux qui les accompagnent. Il est organisé autour de différents formats innovants ; parcours thématiques, vitrines de l’innovation, sessions de networking... Dans le cadre de la préparation du Congrès mondial de l’IUCN et COP15 de la Convention sur la diversité biologique, il représente un des temps forts de la mobilisation des acteurs économiques en faveur de la biodiversité dans la perspective de l’agenda 2020.

La Commission européenne a approuvé des investissements d'un montant total de 243 millions d'euros provenant du budget de l'UE pour des projets, au titre du programme LIFE, en faveur de la nature, de l'environnement et de la qualité de la vie, dans le cadre de la transition de l'Europe vers un avenir plus durable et sobre en carbone.

L’objectif de cet article est d’interroger le sens de l’approche par les services écosystémiques (SE) et sa pertinence pour les parcs naturels régionaux (PNR). L’enquête réalisée sur le territoire du parc Scarpe-Escaut inclut une expérience d’observation participante dans un projet d’évaluation de plusieurs SE sur le territoire, dix entretiens semi-directifs et l’analyse de documents de gestion du parc. La conclusion de l’étude est que les SE présentent d’importantes limites, qu’ils soient envisagés comme des outils d’aide à la décision, ou comme des outils de communication. Le cas du parc Scarpe-Escaut est intéressant parce qu’il remet en cause la croyance dans l’efficacité des SE et des arguments monétaires pour la protection de la biodiversité, diffusée par les nouveaux pragmatistes environnementaux. (Résumé d'éditeur)

Les entreprises industrielles ont investi 1,1 milliard d'euros dans la protection de l'environnement en 2016, signale l'Insee. Un montant en baisse de 13 %. Elles dépensent en revanche davantage sur les études liées aux enjeux environnementaux. (Article de Joel Cossardeaux)

Les journées techniques « Géomorphologie des petits cours d’eau en tête de bassin versant » auront lieu les 6 et 7 décembre à Poitiers (86). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du plan Loire IV, financé par le FEDER et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Elle vise les agents techniques des différentes structures intervenant sur les cours d’eau ainsi que les élus et autres personnes intéressées par ces thématiques. Les objectifs de cette rencontre sont de partager des expériences autour des thématiques retenues, d'échanger entre les différents acteurs techniques et d'aider des maîtres d’ouvrage dans leurs démarches et leur réflexion.

Dans le cadre d'un projet de restauration hydromorphologique conduit par la Ville de Strasbourg dans la plaine alluviale du Rhin supérieur (île du Rohrschollen), une recherche interdisciplinaire a été menée pour reconstruire la trajectoire temporelle multiséculaire de l'hydrosystème fluvial. Cette étude a été publiée dans la revue Hydrology and Earth System Sciences (HESS).

Cet ouvrage collectif, piloté par l’Astee, soutenu par l’Agence française pour la biodiversité, et auquel l’OIEau a contribué, s’adresse aux décideurs de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques. 17 retours d’expériences illustrent quatre sous-chapitres de cet ouvrage dont l’objet est de mettre en avant le caractère multi-bénéfices des projets d’ingénierie écologique à travers quatre grands types d’actions, correspondant chacun à un domaine d’application de l’ingénierie écologique : la restauration du lit d’un cours d’eau et la lutte contre les inondations ; la gestion des eaux pluviales en milieu urbain et péri-urbain ; l’amélioration de la qualité de l’eau des milieux aquatiques à l’interface péri-urbain/agricole ;  et la création d’habitats en zone portuaire le long des petits fonds côtiers.

Cette vidéo élaborée par l'IRSTEA en collaboration avec l'AFB a pour objectif d'expliquer de manière synthétique et ludique en quoi le génie végétal peut représenter un outil pertinent et efficace pour protéger les berges de cours d'eau. Il y ait notamment expliqué les différentes fonctions des berges de cours d'eau et comment le génie végétal va s'inspirer de ces fonctions naturelles pour mettre en place des techniques fondées sur la nature ayant pour objectif de lutter contre l'érosion.

En Adour-Garonne, la politique de restauration de la continuité écologique est priorisée sur des tronçons de cours d’eau à forts enjeux. Afin de répondre aux obligations règlementaires et accompagner les acteurs locaux, le conseil d’administration de l’Agence de l'eau Adour-Garonne a validé un appel à projets permettant de financer à 100% des opérations d’effacement d’ouvrages dégradés, sans usage économique et impactant les milieux. Sur les têtes de bassins du Lot, du Célé et du Tarn, plusieurs chantiers sont en cours.

Cette journée fut dédiée à la gouvernance de la biodiversité, organisée dans le cadre de la COP14 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui a lieu à Sharm El-Sheikh, Egypte, 17 - 29 novembre 2018. Les organisateurs de cet atelier : Iddri, FNI, PBL Netherlands Environmental Assessment Agency, Strathclyde University, SwedBio/SRC, UN Environment, UNEP-WCMC, Agence Française pour la Biodiversité (AFB) ont examiné comment la gouvernance de la biodiversité peut devenir plus transformatrice, dans quels domaines la politique de biodiversité pourrait être améliorée, sur quelles réalisations de la CDB on peut s'appuyer et sur quels aspects des changements sont nécessaires et quelles implications pour le cadre mondial de la biodiversité post-2020 et sa mise en œuvre.

Les présidents des parcs nationaux de France se sont réunis à l’occasion du séminaire des directions des parcs nationaux, à Cassis. Lors d’une conférence de presse du 15 octobre 2018, ils ont lancé un appel à la mobilisation citoyenne et à l’action pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité.

Les ressources naturelles, la mise en place d’une approche de gestion dite « écosystémique », qui prône une manière globale de gérer les écosystèmes, est encouragée par la communauté internationale scientifique et politique. Dans le cadre du projet ECOGOV, financé par le LabEx COTE, Université de Bordeaux et piloté par Irstea, en partenariat avec l’Ifremer, l’Inra et l’EFI (European Forest Institute), des spécialistes de la science politique et des sciences naturelles font le point : cette approche est-elle véritablement mise en place, et si oui, comment ?

Le Conservatoire du littoral est un établissement public d’État. Il est chargé depuis 1975 de mener une politique foncière de protection et de valorisation des espaces naturels littoraux français en concertation et en partenariat avec les collectivités. À travers l’analyse du processus d’élaboration de sa nouvelle stratégie d’intervention 2015-2050 et six études de cas, ce travail étudie la trajectoire de l’établissement durant ces quarante ans et les perspectives d’action qui s’offrent à lui. Le Conservatoire pèse de plus en plus dans les dynamiques des territoires littoraux. Cette thèse met en exergue une stratégie multi-acteurs de préservation des espaces naturels côtiers et de gestion durable du littoral. Le Conservatoire est toutefois confronté à une série d’enjeux qui nécessitent qu’il s’adapte. Sa légitimité est suspendue à sa capacité à assurer la préservation et la valorisation d’un patrimoine croissant, dans un contexte de tension budgétaire partagé avec les gestionnaires de sites. Afin de poursuivre ses missions et de répondre aux défis actuels de gestion intégrée des zones côtières et d’adaptation au changement climatique, l’établissement est soumis à la nécessité d’une « bonne » territorialisation de son action à différentes échelles.

L'AFB a publié son premier rapport d’activité en octobre dernier. Ce rapport dresse le bilan et présente le travail accompli tout au long de la première année d’existence de l'AFB. À sa lecture, les internautes découvriront les défis auxquels l’Agence a répondu au cours de cette première année, mais aussi toutes les réalisations qu’elle a poursuivies et initiées, seule ou en partenariat.

La 14e Conférence des Parties (COP14) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) s'est réunie du 17 au 29 novembre 2018, sur fond de dégradation toujours plus importante de la biodiversité. Il convient au préalable de construire un nouveau cadre d'action à l'échelle internationale, à court et long termes. C'est l'objet des négociations qui débutent à la COP 14 et qui devront aboutir en 2020 à la COP 15. Ce Décryptage propose différentes options juridiques possibles pour ce cadre post-2020, qui revêtent des implications diverses en termes de force juridique et d’architecture du régime de la CDB, et donc potentiellement pour sa mise en œuvre.

Le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire a présenté un projet de loi organique modifiant la loi organique n° 2010-837 du 23 juillet 2010 relative à l’application du cinquième alinéa de l’article 23 de la Constitution et un projet de loi portant création de l’AFB-ONCFS, modifiant les missions des fédérations des chasseurs et renforçant la police de l’environnement. Pierre DUBREUIL, actuellement directeur général délégué du MNHN, sera nommé directeur général en charge de la préfiguration du nouvel établissement. Cette préfiguration aboutira à la création de l’établissement au 1er janvier 2020.

Le Ministère de la transition écologique et solidaire vient de publier trois documents techniques relatifs à la mise en œuvre de la réglementation sur les espèces exotiques envahissantes :
1) Une note technique relative à la mise en œuvre des opérations de lutte contre les EEE
2) Une note technique relative aux régimes d’autorisation concernant les EEE (détention principalement).
3) Une circulaire sur la mise en œuvre de contrôles aux frontières afin de prévenir l’introduction sur le territoire métropolitain d’EEE en provenance de pays tiers de l’Union européenne.

Les annexes à l'arrêté du 25 janvier 2010 établissant le programme de surveillance de l'état des eaux en application de l'article R. 212-22 du code de l'environnement susvisé sont remplacées par les annexes du présent arrêté. Il ajoute le suivi biote pour les substances de l'état chimique. Il propose également la mise à jour des normes ou des guides techniques pour l'échantillonnage, le traitement et l'analyse des échantillons des éléments de qualité écologique cours d'eau et plans d'eau de métropole et d'outre-mer.
 

Le gouvernement va lancer une concertation, à la fin de l’année, sur la rédaction de l’ordonnance concernant la hiérarchie des normes entre les différents documents de planification : schéma régionaux (SRADDET), de cohérence territoriale (Scot) et plans d’urbanismes locaux, communaux ou intercommunaux (PLU et PLUI), a annoncé Pastèle Soleille, sous-directrice à la qualité du cadre de vie au ministère de la Transition écologique et solidaire. Il faut rappeler que cette ordonnance, que le gouvernement devra prendre dans les 18 mois suivant la loi Élan – qui devrait elle-même, après sa validation par le Conseil constitutionnel, être promulguée sous peu – a pour but de « simplifier le nombre de normes opposables ».

Les tourbières, zones humides où s’accumule de la matière organique fossilisée, jouent un rôle crucial dans le ralentissement du réchauffement climatique. En effet, les tourbières agissent comme un piège en stockant du C02 et en permettant de réduire notre bilan carbone. Mais la tourbe, qui s’utilise comme engrais et comme combustible, est aujourd’hui très prisée... Un reportage nommé "Sauver les tourbières pour sauver le climat" explique l'importance des tourbières et les conséquences de son exploitation industrielle sur le climat. Le reportage de 30 minutes sera disponible en direct du 12/10/2018 au 09/01/2019 sur arte.tv.

La commune de Talmont-sur-Gironde en Charente-Maritime (17) souhaite préserver les marais qui entourent la petite cité touristique. Pour sauver ses marécages, la municipalité veut y réintroduire l'élevage. (Article de Christine Hinckel)

À l’occasion de sa COP13, la Convention de Ramsar a décerné un label Ville des Zones Humides accréditée qui récompense 18 villes ayant pris des mesures exceptionnelles pour protéger leurs zones humides urbaines. Ces pionnières donneront l’exemple et inspireront d’autres villes, les incitant à prendre des mesures délibérées pour parvenir à une urbanisation durable.

La séquence ERC présente dès la Loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, a été renforcée avec la Loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui introduit notamment l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité. Dans la continuité de ces évolutions législatives, le Plan Biodiversité publié en juillet 2018 fixe des actions en matière de préservation et restauration des zones humides (action n°5), d’arrêt de l’artificialisation des sols (action n°10)  et d’amélioration de la séquence ERC (action n°90). Ce bulletin bibliographique recense les documents disponibles dans les bases documentaires des Pôles-relais zones humides sur cette thématique.

Ce guide rappelle les moyens d’identifier une zone humide lors de la réflexion en amont du projet. Il explique les méthodes permettant de délimiter et de caractériser les zones humides afin d’aider les porteurs de projet à dimensionner les mesures d’évitement, de réduction et en dernier lieu de compensation. Il précise les dispositions réglementaires encadrant les zones humides, et s’intéresse à la définition, la mise en œuvre et l’efficience de la compensation. Ce document illustre comment bien prendre en considération les zones humides lors de l’élaboration d’un document d’urbanisme.

La lettre d'octobre du Pôle-Relais Tourbières - n°90 est parue. L'édito présente la mission parlementaire sur les zones humides en France. Le Premier Ministre, alerté sur la poursuite de la dégradation des zones humides et par ses conséquences, a demandé à Mme Tuffnell, députée, et à M. Bignon, sénateur, de lui produire un rapport. « Il identifiera les points de blocage au niveau des législations et réglementations existantes, [...] mais également les opérations réussies d’intégration des services écosystémiques des milieux humides dans des politiques d’aménagement afin de proposer aux acteurs un panel d’outils et de solutions déjà éprouvés qui pourraient être déployés. ». Côté tourbières, il a en particulier été demandé au Pôle-relais tourbières de fournir des précisions chiffrées sur le rôle des tourbières dans le stockage des gaz à effet de serre.

Il ressort de cette étude que partout dans le monde, les zones humides connaissent de graves difficultés. Leur étendue diminue, la qualité de l’eau se dégrade et elles sont soumises à une pression croissante. Par chance, la planète présente encore de vastes réserves de zones humides, source de nombreux services écosystémiques. Le Plan stratégique de la Convention de Ramsar établit une feuille de route pour un nouvel avenir dans lequel la conservation et l’utilisation rationnelle de ces espaces permettrait d’enrayer et d’inverser cette détérioration et où les zones humides joueraient un rôle clé dans la réalisation des Objectifs de développement durable.

Dans le cadre des actions conventionnées entre l'association française des établissements publics territoriaux de bassin (AFEPTB, structure porteuse du Pôle-relais mares zones humides intérieures et vallées alluviales) et l'Agence française pour la biodiversité, un espace dédié aux plans d'eau a été créé sur le site du pôle-relais http://pole-zhi.org, avec :
- une présentation du Pôle recherche et développement "Hydroécologie des Plans d'eau",
- une mise à jour et complément de la typologie des plans d'eau,
- une présentation des dispositifs et réseaux de surveillance des plans d'eau.

Les zones humides, l’écosystème le plus précieux sur le plan économique et parmi les plus riches du monde pour la biodiversité, disparaissent trois fois plus vite que les forêts. C’est la conclusion du nouveau rapport de la Convention de Ramsar sur les zones humides, un traité mondial ratifié par 170 pays en vue de protéger les zones humides et de promouvoir leur utilisation rationnelle. Le rapport montre qu’aucune région n’est épargnée. (Article de Florent Breuil)

Après 6 ans de recherches, le projet de recherche BIOME (BIOindication des mares et étangs) porté par Aquabio a abouti en 2018 au premier indicateur national d’évaluation des mares et étangs : l’indice BECOME (Bioindication des ECOsystèmes Mares et Etangs). Cet indicateur est applicable sur tout plan d’eau peu profond de métropole, de superficie inférieure à 50ha.

Le 10ème séminaire des gestionnaires de sites Ramsar s’est tenu du 7 au 9 novembre 2018, au centre des congrès de Metz (Moselle), à proximité des sites Ramsar des "Etangs de la petite Woëvre" et "Etang du Lindre, forêt du Romersberg et zones voisines". Organisé par le Parc naturel régional de Lorraine et l'association Ramsar France autour du thème "Ecotourisme et culture en site Ramsar" dans le cadre du programme Interreg "Itinérance aquatique", il a réuni près de 150 personnes durant les trois journées.